En référence au documentaire Les Amours de la Pieuvre (1965) de Jean Painlevé, le projet naît avec l’envie de déployer un univers, une danse qui évoque cet animal mais surtout l’imaginaire auquel il renvoie. En pensant à l’estampe Le Rêve de la femme du pêcheur (1814) d’Hokusai, nous invoquons plus particulièrement son caractère érotique, étrange voire monstrueux. Transposé littéralement dans le corps, la bouche se fait ventouse et la langue s’apparente à un tentacule enfoui à l’intérieur du corps, un corps épris d’une pieuvre.
Les amours de la pieuvre se conçoit comme une installation-performance immersive où les interprètes et les spectateurs sont placés au même plan, évoluant dans un même espace. À la recherche d'une forme expérimentale plastique, acoustique et performative, ce travail s’inscrit dans une recherche d’écriture chorégraphique et sonore où le corps et le son interagissent en direct. L’espace s’envisage comme un laboratoire où la fabrication du geste-son est apparente, où l’on dissèque le corps par le son.
Direction artistique et chorégraphie · Rebecca Journo
Performance · Rebecca Journo, Mathieu Bonnafous, Véronique Lemonnier, Raphaëlle Latini, Jules Bourret
Création sonore · Mathieu Bonnafous
Collaboration artistique et image · Véronique Lemonnier
Collaboration artistique · Raphaëlle Latini
Conception technique et mise en lumière · Jules Bourret
Création costumes · En cours
Production et diffusion · Production sensible
Production La Pieuvre
Coproduction et soutiens (en cours) : L'échangeur CDCN Hauts-de-France - KLAP Maison pour la danse - Micadanses - Théâtre Le Colombier · Bagnolet - Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis - Laboratoire Chorégraphique de Reims - La Fileuse Friche artistique - Le Regard du Cygne
Avec le soutien du Ministère de la Culture - DRAC Île-de-France, Région Île-de-France, Département de la Seine Saint Denis et de la Caisse des Dépôts